Nos expertises
International – Vos experts en conseil pour les contrats internationaux, les fusions-acquisitions et la résolution des litiges internationaux
Sommaire
- Se lancer à l’international : quelles spécificités observer dans les contrats internationaux, les transactions transfrontalières et les litiges avec un partenaire étranger ?
- Comment saisir les opportunités relatives à l’optimisation juridique de vos opérations internationales ?
- Comment éviter les pièges, risques et aléas liés à toute opération internationale ?
- Quelles sont les clauses indispensables dans vos contrats internationaux ?
- Comment éviter les problèmes juridiques dans vos opérations d’importation et d’exportation ?
- Comment bien gérer la logistique et les formalités en matière import-export ?
- Quel est le meilleur canal de distribution pour vendre vos produits à l’international ?
- Quelles règles s’appliquent aux salariés en mobilité internationale ?
- Quels sont les meilleurs outils de financement à l’international et comment les sécuriser ?
- Comment réussir une acquisition ou une réorganisation d’entreprise à l’étranger sans prendre de risques inutiles ?
- Que se passe-t-il quand une entreprise est victime d’une violation d’une obligation non contractuelle ?
- Comment respecter les règles sur les données personnelles à l’étranger ?
- Comment respecter les règles de concurrence en Europe et à l’international ?
- Comment gérer les problèmes d’insolvabilité de ses partenaires ou de son entreprise à l’international ?
- Comment organiser la transmission d’un bien (donation/succession) à l’international ?
- Comment gérer un conflit avec un partenaire étranger devant des juridictions étatiques ou arbitrales ?
Se lancer à l’international : quelles spécificités observer dans les contrats internationaux, les transactions transfrontalières et les litiges avec un partenaire étranger ?
Le développement d’une entreprise ou d’un groupe à l’échelle internationale offre de nombreuses opportunités de nature économique, financière et stratégique. Mais ce qui est moins connu est le fait que le cadre transfrontalier, grâce à son régime juridique qui est souvent plus souple, pragmatique et libéral, permette de mieux sécuriser certains aspects juridiques de vos contrats internationaux, transactions transfrontalières ainsi que litiges avec un partenaire étranger.
Malgré cette faculté d’optimisation juridique de vos opérations internationales, il est incontestable que le contexte transfrontalier présente aussi un certain nombre de risques juridiques : application de législations étrangères, recouvrement de créances et exécution forcée dans un autre pays, litiges devant des juridictions étrangères, conflits avec des autorités administratives d’autres pays, procédures d’insolvabilité à travers les frontières, obstacles de la langue, mauvaise interprétation d’usages locaux, fluctuation des devises, crises financières ou politiques locales, aléas de la réglementation internationale en matière fiscale et sociale, divergences culturelles lors des négociations et dans le cadre de procédures judiciaires ou arbitrales, etc.
Ainsi, lorsqu’une entreprise ou un groupe souhaite se lancer à l’international, il est primordial de faire preuve d’une double stratégie juridique : d’une part, saisir au maximum les opportunités d’optimisation juridique offertes par le cadre transfrontalier et, d’autre part, éviter les innombrables pièges, risques et aléas liés à chaque opération internationale en prenant les mesures appropriées en matière de prévention et d’anticipation juridiques.
Nos avocats en droit international accompagnent les entreprises dans cette double stratégie juridique en France, en Allemagne ou dans un pays tiers, en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global, dans tous les domaines concernés par l’international.
Nous vous accompagnons en toute fiabilité pour l’optimisation juridique internationale, que ce soit dans le cadre de la gestion des contrats avec des partenaires commerciaux étrangers ou en dehors :
Optimisation juridique internationale dans le cadre de la gestion des contrats avec des partenaires commerciaux étrangers
- Import / export : gestion de la chaîne d’approvisionnement, rédaction de CGV et CGA spécifiques pour le commerce international, Incoterms, TVA, douane
- Distribution internationale : optimisation des canaux de distribution : contrats de concession, de franchise, d’agence commerciale
- Contrats internationaux : négociation et rédaction d’un contrat avec un partenaire étranger, optimisation juridique des contrats par l’utilisation des clauses d’affaires spécifiques au commerce international, stratégie et choix de la loi applicable, clauses de résolution alternative des conflits (médiation – arbitrage), détermination de la compétence des juridictions étatiques
- Mobilité des salariés : contrats de travail internationaux, exécution du contrat de travail dans plusieurs pays avec les incidences juridiques, fiscales et sociales, détachement transfrontalier, régime juridique, fiscal et social des frontaliers, procédures d’expatriation, intérim transfrontalier et mise à disposition de main d’œuvre à l’échelle internationale
- Financement et garanties : montages contractuels de financement des entreprises, affacturage international, recours aux produits et garanties bancaires
- Acquisition d’entreprise et fusion de société transnationales (M&A) : structuration et optimisation juridiques des opérations transfrontalières, accompagnement des transactions internationales en matière de fusion entre deux sociétés ou en matière d’acquisition d’entreprises sous forme de share deal et asset deal, transfert international de siège
Optimisation juridique internationale en dehors de la gestion des contrats avec des partenaires commerciaux étrangers
- Responsabilité : sécurisation des produits et services, stratégies de prévention en matière de produits défectueux et de cyberdélinquance
- Compliance internationale : protection des données personnelles, règles de compliance étrangères et standards internationaux en matière de lutte contre la corruption, blanchiment d’argent etc.
- Concurrence : règles du droit de la concurrence de source nationale et européenne, pratiques restrictives et ententes illicites
- Contentieux et arbitrage : procédures judiciaires devant des juridictions étrangères, procédures de résolution alternative des litiges (médiation), procédures d’arbitrage international (institutionnel et ad hoc), recouvrement de créances, injonctions de payer européennes et exécution forcée
- Insolvabilité : sécurisation des créances dans une procédure d’insolvabilité à l’étranger, préparation et accompagnement juridique d’une cessation d’activité, dépôt de bilan (déclaration de cessation de paiement) d’une filiale étrangère
- Succession internationale : gestion et anticipation des enjeux successoraux internationaux
Comment éviter les pièges, risques et aléas liés à toute opération internationale ?
Lorsque vous menez des affaires à l’international, il est crucial de prévoir et de protéger vos intérêts contre d’éventuels litiges. Les règles et les procédures varient selon les pays, ce qui peut rendre les conflits plus compliqués à gérer. Il est important de bien préparer vos contrats pour éviter des problèmes et protéger vos intérêts.
Nos avocats en droit international des affaires vous accompagnent pour sécuriser vos opérations internationales ainsi que pour anticiper et éviter les pièges et risques juridiques susceptibles de vous attendre à l’étranger, que ce soit en France, en Allemagne ou dans un pays tiers, en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global.
-
Quel tribunal est compétent en cas de litige avec un client ou fournisseur étranger ?
Déplier le contenuEn cas de conflit, il est important de savoir à l’avance quel tribunal pourra être saisi. En l’absence de clause précise et valide, vous risquez de devoir agir devant un tribunal étranger, où les règles de procédure peuvent être très différentes, les coûts de justice plus élevés, et la langue et la culture juridiques plus complexes. Ces facteurs peuvent rendre la gestion du litige plus difficile et coûteuse pour votre entreprise. Nos avocats en droit international vous assisteront pour rédiger des clauses de compétence juridictionnelle adéquates et choisir les tribunaux nationaux les plus favorables à votre situation, que ce soit en France, en Allemagne ou dans un pays tiers, en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global.
-
Quelle loi s’applique à vos contrats internationaux ?
Déplier le contenuLorsque vous signez un contrat avec un partenaire étranger, il est essentiel de préciser dans le contrat la loi applicable en cas de problème. Cela évite toute incertitude juridique. À défaut de choix explicite, la loi applicable sera désignée par des critères objectifs en application des règles internationales de conflit (par exemple le Règlement européen dit « Rome I » pour les obligations contractuelles), ce qui peut créer des surprises désagréables. Nos avocats en droit international des affaires vous aident à choisir la loi la plus adaptée pour sécuriser vos contrats et ainsi prévenir les différends, que ces derniers interviennent en France, en Allemagne ou dans un pays tiers, en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global. Ils veillent à intégrer dans vos contrats une clause de choix de la loi précise et efficace, pour éviter que des règles étrangères imprévues s’appliquent.
-
Comment éviter les litiges en commerce international ?
Déplier le contenuLa prévention des litiges passe par la négociation et la rédaction de vos contrats. Ces contrats doivent répondre aux intérêts stratégiques de votre entreprise et aux impératifs de la sécurité juridique : anticiper toutes les situations envisageables durant l’exécution du contrat, définir avec précision les obligations de chaque partenaire, et intégrer dans le contrat les clauses essentielles en matière de commerce international (par exemple les clauses de hardship et de force majeure, ainsi que des clauses de résolution alternative des litiges faisant appel à l’arbitrage et à la médiation internationales). Il vaut toujours mieux prévenir que subir un procès aléatoire devant une juridiction étrangère. Nos avocats en droit international et en droit des contrats vous aident à concevoir des contrats techniquement fiables et cohérents afin de sécuriser au maximum vos transactions à l’international, que ce soit en France, en Allemagne ou dans un pays tiers, en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global.
Vous avez une question ?
N’hésitez pas à nous la poser directement.
Quelles sont les clauses indispensables dans vos contrats internationaux ?
Les transactions internationales peuvent être complexes et risquées. Pour vous protéger, il est essentiel de bien rédiger vos contrats et, ce faisant, de faire usage des principales clauses contractuelles qui sont spécifiques du commerce international afin de vous permettre de réduire les risques juridiques, de sécuriser vos engagements, et de faire valoir vos droits, quel que soit le pays dans lequel vous opérez.
Nous avons sélectionné un « best of » des clauses spécifiques du commerce international que vous devez absolument connaître et utiliser lors de la négociation et rédaction de vos contrats internationaux :
- Arbitration clause (clause d’arbitrage)
- Confidentiality clause / Non-disclosure clause (clause de confidentialité)
- Currency clause (clause de monnaie)
- Force majeure clause (clause de force majeure)
- General Terms and Conditions Acceptance Clause (clause d’acceptation des conditions générales)
- Governing law clause (clause de droit applicable)
- Hardship clause (clause de hardship)
- Hold harmless clause (clause de prise en charge de créances tierces)
- Intellectual property clause (clause de proprété intellectuelle)
- Jurisdiction clause (clause de compétence juridictionnelle)
- Liability clause (clause de limitation de responsabilité)
- Non-compete clause (clause de non concurrence)
- Termination clause (clause de résiliation)
Nos avocats en droit international vous accompagnent pour sécuriser vos contrats internationaux grâce à l’utilisation de clauses contractuelles spécifiques du commerce international permettant une optimisation juridique :
-
Pourquoi prévoir une clause d’arbitrage dans vos contrats internationaux (arbitration clause) ?
Déplier le contenuL’arbitrage permet de résoudre un litige en dehors des juridictions étatiques, devant un tribunal arbitral composé d’un arbitre unique ou d’un collège de plusieurs (trois) arbitres. Une procédure arbitrale est souvent plus avantageuse à l’échelle internationale car elle est plus rapide, dotée de plus de souplesse et de flexibilité, plus discrète en raison de son caractère confidentiel et plus efficace grâce à une très grande expérience et spécialisation des arbitres qui sont nommés par les parties. Nos avocats en droit international vous conseillent lors de la négociation et rédaction d’une clause d’arbitrage (clause compromissoire) qui sera adaptée à vos besoins individuels et tiendra compte des spécificités de l’ensemble des circonstances.
-
Pourquoi prévoir une clause de confidentialité dans vos contrats internationaux (confidentiality clause ou non-disclosure clause) ?
Déplier le contenuLa clause de confidentialité protège vos informations sensibles, telles que les secrets commerciaux, les données « clients » ou toute autre information confidentielle. Elle empêche l’autre partie de divulguer ou d’utiliser vos informations sans autorisation, ce qui est crucial pour préserver la compétitivité de votre entreprise. Nos avocats en droit international vous aident à rédiger des clauses de confidentialité claires et efficaces pour protéger vos informations sensibles dans toutes vos transactions internationales.
-
Pourquoi prévoir une clause de monnaie dans vos contrats internationaux (currency clause) ?
Déplier le contenuLa définition de la monnaie réduit les incertitudes liées aux taux de change et sécurise les paiements entre partenaires étrangers. La « clause de monnaie » vous aide à prévoir et gérer les risques financiers liés aux variations monétaires. Nos avocats en droit international vous aident à négocier et rédiger des clauses de monnaie adaptées, quelle que soit la devise choisie.
-
Pourquoi prévoir une clause de force majeure dans vos contrats internationaux (force majeure clause) ?
Déplier le contenuLa clause de force majeure vous protège si un événement imprévu et extérieur (comme une catastrophe naturelle, une grève ou une crise sanitaire) empêche l’exécution de vos obligations. Elle vous permet de suspendre ou d’annuler temporairement le contrat sans pénalités, en cas de circonstances exceptionnelles. Par exemple, imaginons qu’un incendie détruise une usine de votre fournisseur. Grâce à la clause de force majeure, ce dernier pourra suspendre ses obligations sans être pénalisé, évitant ainsi d’assumer des frais ou pénalités (clauses pénales). Nos avocats en droit international vous aident à rédiger une clause de force majeure appropriée afin de vous protéger contre les événements imprévus hors de votre contrôle.
-
Pourquoi prévoir une clause d’acceptation des conditions générales dans vos contrats internationaux (General Terms and Conditions Acceptance Clause) ?
Déplier le contenuDans un contrat international, il est encore plus important (par rapport à un contrat purement interne) de prévoir une clause indiquant clairement que chaque partie accepte les conditions générales. En effet, les conditions générales accompagnant un contrat international contiennent des clauses tout à fait spécifiques concernant par ex. le choix de la réglementation applicable (governing law clause), la détermination de la compétence juridictionnelle en cas de litige (arbitration clause ou jurisdiction clause) ainsi que le régime des responsabilité (hold harmless clause et liabilité clause). L’utilisation d’une telle clause diminue toute ambiguïté, surtout lorsque les partenaires viennent de pays avec des règles juridiques différentes. Ainsi, cette clause renforce la sécurité juridique du contrat et limite les risques de conflits. Nos avocats en droit international vous aident à rédiger cette clause en tenant compte des règles applicables en France, en Allemagne ou dans un pays tiers, en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global.
-
Pourquoi prévoir une clause de choix la loi applicable dans vos contrats internationaux (governing law clause) ?
Déplier le contenuLe choix de la loi applicable à votre contrat est l’une des décisions les plus cruciales dans un contrat international. En cas de conflit, la loi applicable déterminera les règles selon lesquelles le litige sera résolu. Une loi bien choisie permet à votre entreprise de maîtriser les risques juridiques liés à l’opération envisagée et d’éviter les mauvaises surprises.
Nos avocats en droit international vous aident à choisir la loi applicable appropriée pour sécuriser vos contrats internationaux et éviter toute complication juridique en France, en Allemagne ou dans un pays tiers, en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global.
-
Pourquoi prévoir une clause de hardship dans vos contrats internationaux (hardship clause) ?
Déplier le contenuLa clause de hardship (ou d’imprévision) permet de réajuster les conditions du contrat si des circonstances imprévues rendent son exécution trop difficile ou trop coûteuse. Cela vous permet de trouver un terrain d’entente avec votre partenaire sans avoir à rompre le contrat, ce qui peut être bénéfique pour maintenir une relation commerciale à long terme. Par exemple, si un fournisseur voit ses coûts de production exploser à cause d’une augmentation significative des tarifs pour l’achat des matières premières, la clause de hardship pourrait lui permettre de demander une révision du prix, sans rompre le contrat. Nos avocats en droit international vous assistent dans la négociation et rédaction d’une clause de hardship de manière à ce qu’elle soit équilibrée et acceptable pour les parties contractuelles.
-
Pourquoi intégrer une clause de prise en charge de créances tierces dans vos contrats internationaux (hold harmless clause)?
Déplier le contenuLa clause appelée hold harmless permet à une partie d’être protégée en cas d’une réclamation (justifiée) d’une tierce personne (third-party-claim) car en vertu de cette clause se sera votre partenaire contractuel qui devra, à votre place, prendre en charge cette réclamation. Cette clause ne vous défend pas contre la tierce personne qui est à l’origine de la réclamation mais transfère la charge de la responsabilité et des coûts liés à certains risques à votre cocontractant. Par exemple, si votre entreprise est poursuivie par une tierce personne (third-party claim) à cause d’un manquement commis par votre partenaire contractuel qui agit en qualité de sous-traitant, la clause peut prévoir que ce n’est pas vous mais directement votre partenaire contractuel qui sera obligé d’indemniser la tierce personne en tant que victime. Ce type de clause qui existe sous de nombreuses variantes est très courant dans les contrats de sous-traitance, de distribution ou de prestation de services transnationaux. Nos avocats en droit international vous accompagnent pour adapter cette clause à vos besoins spécifiques de manière efficace, selon les règles du droit applicable, en France, en Allemagne ou dans un pays tiers, en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global.
-
Pourquoi prévoir une clause de propriété intellectuelle dans vos contrats internationaux (intellectual property clause)?
Déplier le contenuQuand vous travaillez avec un partenaire à l’étranger, vous pouvez lui permettre d’utiliser votre logo, vos documents ou vos idées (know-how). Sans protection précise de l’étendue de cette utilisation, il pourrait les utiliser en dehors de votre collaboration et sans votre accord. Nos avocats en droit international vous aident à bien encadrer l’utilisation de vos droits de propriété intellectuelle (marques, brevets, dessins, logos, etc.) dans vos contrats internationaux, en France, en Allemagne ou dans un pays tiers, en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global.
-
Pourquoi prévoir une clause de compétence juridictionnelle dans vos contrats internationaux (jurisdiction clause) ?
Déplier le contenuLa clause de compétence juridictionnelle détermine quel tribunal sera compétent pour résoudre les litiges. Vous pouvez opter pour un tribunal de votre pays, de celui du partenaire ou un tribunal neutre. Par exemple, si vous signez un contrat avec un partenaire étranger et que vous choisissez un tribunal français pour régler les différends, vous savez à l’avance que tout litige sera jugé en France. Nos avocats en droit international vous conseillent pour déterminer le meilleur tribunal et vous aident à rédiger une clause de compétence claire et efficace.
-
Pourquoi prévoir une clause d’exonération et de limitation de responsabilité dans vos contrats internationaux (liability clause) ?
Déplier le contenuLa clause d’exonération ou de limitation de responsabilité permet d’exclure ou de limiter les conséquences financières si l’une des parties ne respecte pas ses engagements. Elle sert à écarter certains types de manquements contractuels, à fixer un plafond pour les dommages-intérêts, à exclure certains types de préjudices ou à préciser les cas où une partie n’aura pas à indemniser l’autre. Par exemple, si un fournisseur livre un produit en retard, la clause peut prévoir que seules les pertes directes seront indemnisées, en excluant toute perte de chiffre d’affaires ou perte d’exploitation. Ce type de clause est particulièrement intéressant dans les contrats d’import-export, régis par la Convention de Vienne sur la vente internationale de marchandises du 11 avril 1980, car cette Convention internationale de droit uniforme se caractérise par une très grande liberté et souplesse contractuelle permettant aux partenaires commerciaux d’utiliser des clauses d’exonération et de limitation de responsabilité, lesquelles ne seraient pas valides dans un contexte interne (droit français ou droit allemand), Nos avocats en droit international vous accompagnent lors de la rédaction de ces clauses d’exonération et de limitation de responsabilité de manière précise et adaptée à vos besoins individuels afin de sécuriser vos contrats au maximum et veilleront qu’en présence de telles clauses, vos contrats internationaux contiennent également une clause d’acceptation des clauses générales (general terms and conditions acceptance clause).
-
Pourquoi prévoir une clause de non-concurrence dans vos contrats internationaux (non-compete clause) ?
Déplier le contenuLa clause de non-concurrence empêche l’autre partie (par exemple votre distributeur ou co-développeur) de concurrencer directement votre activité pendant ou après la fin du contrat. Une telle clause protègera vos secrets commerciaux, vos stratégies commerciales et vos relations d’affaires contre une concurrence déloyale. Par exemple, si vous développez une technologie innovante avec un partenaire, cette clause lui interdit d’utiliser ces informations pour créer une entreprise concurrente après la collaboration. Nos avocats en droit international vous aident à négocier et rédiger des clauses de non-concurrence précises et cohérentes pour protéger vos projets stratégiques.
-
Pourquoi prévoir une clause de résiliation dans vos contrats internationaux (termination clause) ?
Déplier le contenuCette clause définit les conditions dans lesquelles vous pouvez mettre fin au contrat sans encourir de pénalités. Elle permet de résilier le contrat de manière ordonnée si l’autre partie ne respecte pas ses engagements. Cela vous évite de rester bloqué dans une relation commerciale non rentable. Par exemple, si un fournisseur ne respecte pas les délais de livraison ou la qualité des produits, une « clause de résiliation » vous permet de mettre fin au contrat sans devoir payer des pénalités ou indemnités, ce qui vous permettra de trouver rapidement un nouveau partenaire plus fiable. Nos avocats en droit international vous aident à rédiger des clauses de résiliation qui protègent vos intérêts en cas de non-exécution du contrat en France, en Allemagne ou dans un pays tiers, en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global.
Vous avez une question ?
N’hésitez pas à nous la poser directement.
Comment éviter les problèmes juridiques dans vos opérations d’importation et d’exportation ?
L’importation ou l’exportation de produits constitue une vraie opportunité de croissance, mais expose aussi votre entreprise à des règles complexes et à des risques juridiques. Lorsque vous achetez ou vendez à l’étranger, vous devez tenir compte non seulement des lois locales du fournisseur ou client, mais aussi des réglementations internationales, juridiques, fiscales et douanières. Sans accompagnement juridique, vous risquez des litiges avec des fournisseurs ou des transporteurs, des difficultés en cas de non-conformité des produits, des problèmes à la douane ou même des blocages commerciaux à cause de documents mal rédigés ou incomplets.
Afin de saisir les opportunités d’optimisation juridique de vos contrats, nous recommandons très vivement de ne pas utiliser vos conditions générales d’achat (CGA) et vos conditions générales de vente (CGV) habituelles et conçues pour le marché purement national dans vos opérations du commerce international mais de vous doter de conditions générales spécifiques pour l’importation (CGI) et l’exportation (CGE), rédigées sur la base de la Convention de Vienne sur la vente internationale de marchandises. En effet, ce régime juridique permet d’uniformiser vos règles applicables vis-à-vis de l’ensemble de vous partenaires étrangers, de sécuriser vos engagements contractuels grâce à une plus grande liberté contractuelle et souplesse offertes par cet outil international et d’éviter les divergences d’interprétation entre législations nationales, en France, en Allemagne ou dans un pays tiers, en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global.
Nos avocats en droit international et en droit commercial vous aident à structurer vos opérations d’importation et d’exportation pour éviter ces pièges juridiques, optimiser vos coûts et sécuriser vos échanges à l’international. Ils veillent à ce que vos contrats d’achat ou de vente internationale précisent par exemple les délais, les garanties de qualité et les responsabilités en cas de problème.
-
Une entreprise est-elle responsable de ce que fait son fournisseur à l’étranger ?
Déplier le contenuOui, dans certains cas. De plus en plus de pays imposent aujourd’hui des règles de transparence dans la chaîne d’approvisionnement. Cela signifie qu’une entreprise peut être tenue responsable si son fournisseur viole des droits humains, exploite du travail forcé ou pollue l’environnement, même à l’autre bout du monde. De telles violations peuvent entraîner des sanctions financières et nuire à l’image de l’entreprise. Nos avocats en droit international et en droit commercial vous aident à insérer les bonnes clauses dans vos contrats (clause de conformité, clause d’audits, clause de hold harmless etc.) et à vous mettre en conformité avec les exigences légales en matière de responsabilité des fournisseurs, en France, en Allemagne ou dans un pays tiers, en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global.
-
Est-ce qu’une entreprise peut déléguer ses opérations d’importation et d’exportation à un partenaire de confiance ?
Déplier le contenuOui. Une entreprise peut confier à un partenaire local la gestion de ses achats ou ventes à l’international grâce à un contrat de distribution ou de concession. Ce partenaire agit en son nom, sans que l’entreprise ait besoin d’ouvrir une structure locale. C’est une solution simple pour développer son activité à l’étranger tout en gardant le contrôle juridique et financier. Nos avocats en droit international et en droit commercial accompagnent les entreprises dans la mise en place de ces contrats pour protéger vos intérêts et limiter les risques, en France, en Allemagne ou dans un pays tiers, en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global.
-
Comment sécuriser ses achats à l’international ?
Déplier le contenuLes achats à l’étranger comportent des risques : retards de livraison, défauts de qualité, marchandises bloquées, etc. Pour éviter les mauvaises surprises, il est essentiel de disposer d’un contrat précis qui définit exactement ce que vous achetez, dans quels délais, avec quelles garanties, et comment réagir en cas de problème. Sans cadre juridique solide, il peut être difficile, voire impossible, de faire valoir vos droits. Nos avocats en droit international et en droit commercial rédigent et négocient vos contrats d’achat à l’international pour protéger votre entreprise à chaque étape, en France, en Allemagne ou dans un pays tiers, en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global.
Vous avez une question ?
N’hésitez pas à nous la poser directement.
Comment bien gérer la logistique et les formalités en matière import-export ?
Les activités d’importation et d’exportation demandent une connaissance parfaite des règles techniques relatives à la gestion de la logistique et aux formalités administratives : choisir les « Incoterms » appropriés à vos affaires, gérer la TVA pour les livraisons et prestations de services transfrontalières, faire appel le cas échéant à un représentant fiscal pour certaines transactions et certains pays, maîtriser les formalités douanières, en France, en Allemagne ou dans un pays tiers, en étroite coopération avec les confrères et partenaires étrangers de notre réseau a-Global.
Nos avocats en droit international commercial vous aident à choisir parmi les Incoterms la ou les clauses susceptibles de protéger au mieux vos transactions d’import-export, à éviter d’éventuelles erreurs fiscales et à optimiser la gestion des coûts en matière de transport et assurance.
-
Comment utiliser correctement les Incoterms ?
Déplier le contenuQuand vous réalisez des opérations d’exportation ou d’importation, il est essentiel de bien définir les droits et obligations de chaque partenaire : Qui paie le transport ? qui assume les risques en cas de perte ou d’avarie ? Qui s’occupe des formalités douanières ? Pour éviter de longues négociations sur tous ces éléments, les Incoterms sont un outil extrêmement efficace. Il s’agit de conditions générales standardisées par la Chambre de commerce internationale (CCI) de Paris, qui définissent de manière précise la répartition des coûts, des risques et des obligations entre vendeur et acheteur. Mais attention : il n’existe pas un Incoterm « idéal » applicable à toutes les situations. Le choix de la clause Incoterm doit être spécifiquement adapté à votre contrat. Il existe 11 Incoterms regroupés en 4 grandes catégories, dont certains sont réservés au transport maritime ou fluvial (par exemple FOB, CIF), tandis que d’autres peuvent être utilisés quel que soit le mode de transport (comme EXW, DDP ou FCA). Chaque Incoterm modifie sensiblement le transfert des risques et des obligations : certains sont plus avantageux pour le vendeur, d’autres pour l’acheteur. Nos avocats en droit international vous aident à choisir l’Incoterm le plus approprié à vos opérations, à l’intégrer correctement dans vos contrats, et à vous assurer que tous vos partenaires (transporteurs, clients, fournisseurs) en comprennent bien la portée, en France, en Allemagne ou dans un pays tiers, en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global, afin d’éviter toute confusion ou conflit au moment de l’expédition, du paiement ou de la livraison.
-
Comment optimiser vos coûts en matière douanière ?
Déplier le contenuPour réduire vos coûts, il est essentiel de bien comprendre les régimes douaniers disponibles. Nos avocats en droit international vous aident à identifier et à mettre en place les solutions les plus avantageuses pour vos importations et exportations, en France, en Allemagne ou dans un pays tiers, en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global. Ils vous guident, par exemple, sur l’utilisation d’accords préférentiels ou de procédures douanières spéciales et veillent à ce que votre entreprise reste en conformité avec les lois fiscales locales.
-
Une entreprise doit-elle désigner un représentant fiscal à l’étranger ?
Déplier le contenuDans certains pays, une entreprise non-résidente est obligée de nommer un représentant fiscal (ou « mandataire fiscal ») pour gérer la TVA et d’autres taxes. Cela permet d’éviter des complications et de respecter les règles fiscales locales. Nos avocats en droit international des affaires guident les entreprises pour savoir si elles doivent désigner un représentant fiscal et les aident à rester en conformité. Ils s’assurent que toutes les obligations fiscales locales sont remplies pour éviter des sanctions ou des blocages administratifs à l’exportation, en France, en Allemagne ou dans un pays tiers, en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global
Vous avez une question ?
N’hésitez pas à nous la poser directement.
Quel est le meilleur canal de distribution pour vendre vos produits à l’international ?
Pour réussir votre développement commercial à l’international, le choix du meilleur canal de distribution est stratégique. Vous pouvez passer par un agent commercial ou par un concessionnaire ou distributeur, mais chaque option a des implications juridiques, financières et opérationnelles différentes. Il n’existe pas de solution unique : le meilleur canal dépend de votre secteur d’activités, de vos objectifs, et du niveau de contrôle que vous souhaitez garder sur la commercialisation de vos produits.
Nos avocats en droit international et en droit commercial vous aident à choisir le canal de distribution le plus adapté à votre activité, à votre implantation géographique et à votre stratégie de développement en France, en Allemagne ou dans un pays tiers, en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global. Ils rédigent pour vous des contrats solides et équilibrés, précisant les rôles, obligations, objectifs, exclusivités, durée et modalités de rupture, afin de sécuriser vos partenariats et d’éviter les litiges.
-
Concessionnaire ou distributeur : quelle différence ?
Déplier le contenuUn agent commercial travaille pour votre entreprise afin de promouvoir vos produits ou services sur un marché déterminé. Il doit démarcher et trouver des éventuels clients mais qui s’adresseront à votre entreprise pour passer commande. L’agent commercial n’agit pas en votre nom et il n’achète pas non plus vos produits ou services pour les revendre aux clients. Il sert uniquement en tant qu’intermédiaire et n’a aucune relation contractuelle avec vos clients. Ainsi, l’agent commercial ne peut réaliser aucune marge car il ne revend pas vos produits ou services. En revanche, il a conclu un contrat d’agence commerciale avec votre entreprise et peut demander une commission pour les ventes effectivement réalisées entre votre entreprise et le client. L’agent commercial prend peu de risques financiers directs, car il ne supporte pas le coût des marchandises.
En revanche, un concessionnaire ou distributeur achète vos produits ou services et les revend en son propre nom et pour son compte. A la différence de l’agent commercial qui perçoit une commission de la part de l’entreprise, le concessionnaire ou distributeur aura droit à la marge de revente. Il assume lui-même le stock et le risque commercial de la distribution, mais bénéficie souvent d’un accord exclusif sur une zone géographique.
Le choix entre agent commercial et concessionnaire dépendra de votre stratégie : l’agent commercial facilite l’accès rapide à un marché sans investissement initial, tandis que le concessionnaire sera obligé de réaliser plus d’investissements pour mettre en place le schéma d’achat-revente mais offre souvent un soutien commercial plus complet sur place. Dans la mesure où l’agent commercial (à la différence du concessionnaire ou distributeur) n’a pas de relation contractuelle avec vos clients il a droit à une indemnité compensatrice si l’entreprise décide de mettre fin à la collaboration avec lui. Ainsi, il est plus simple et moins coûteux pour une entreprise de se séparer de son concessionnaire ou distributeur que de son agent commercial. Nos avocats en droit international et en droit commercial vous aident à identifier le schéma contractuel le plus adapté à votre activité et vous assistent lors de la négociation et rédaction des contrats.
-
Comment sécuriser ses contrats de distribution à l’international ?
Déplier le contenuPour sécuriser vos contrats de distribution internationale, vous devez être extrêmement précis dans le choix de vos clauses et des termes et conditions du contrat : les zones de vente, la question de l’exclusivité le cas échéant réciproque entre les partenaires, la durée du contrat, le régime de résiliation et la durée des préavis, la définition des objectifs de performance commerciale, le régime de responsabilités concernant les paiements et la conformité des marchandises, etc. Un contrat bien rédigé limite les risques de différend et protège vos intérêts en cas de litige. Nos avocats en droit commercial international vous aident à rédiger des contrats de distribution précis et appropriés à vos besoins spécifiques, en France, en Allemagne ou dans un pays tiers, en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global, en tenant compte de la réglementation nationale et internationale applicable.
-
Pourquoi est-il important de bien gérer la distribution à l’international ?
Déplier le contenuLa distribution à l’international peut considérablement augmenter vos ventes, mais elle comporte aussi des risques juridiques, fiscaux et stratégiques. Un mauvais choix de partenaire ou un contrat dont la rédaction a été trop imprécise et peu adaptée aux besoins spécifiques et individuels de votre entreprise peut entraîner des problèmes de paiement, des retards de livraison ou des différends sur les droits et obligations de chaque partenaire qui peuvent très rapidement aboutir à des litiges coûteux. Bien gérer ces aspects dès le départ vous permet de sécuriser vos contrats et de développer sereinement votre activité. Nos avocats en droit international vous accompagnent pour optimiser votre stratégie de distribution internationale, en vous aidant à rédiger des contrats sécurisés et en veillant à ce que vos transactions internationales respectent la réglementation nationale et internationale applicable, en France, en Allemagne ou dans un pays tiers, en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global.
-
Que faut-il faire en cas de rupture abusive avec un partenaire commercial ?
Déplier le contenuUne rupture de contrat avec un partenaire commercial en France sera qualifiée d’abusive si elle intervient sans justification sérieuse, sans respect du préavis contractuel ou légal, ou de manière brutale. Cette situation peut entraîner de lourdes conséquences juridiques et financières, comme le versement de dommages-intérêts. Le droit français est extrêmement protecteur du partenaire commercial qui est victime d’une rupture de contrat qualifiée d’abusive ou de brutale. Ainsi, il est important pour des partenaires commerciaux étrangers de se doter des outils contractuels permettant d’éviter l’application de la loi française et la compétence des tribunaux français. Face à des litiges extrêmement longs, juridiquement aléatoires et entraînant des coûts très élevés, il est recommandable pour chaque entreprise d’investir dans l’optimisation juridique de vos contrats de distribution afin de profiter d’une sécurisation durable de vos relations contractuelles avec vos partenaires.
Nos avocats en droit commercial et en droit international vous accompagnent dans l’analyse de la conformité légale d’une rupture de contrat, dans la documentation des motifs de rupture, dans la préparation juridique d’une rupture et la rédaction des notifications nécessaires.
Vous avez une question ?
N’hésitez pas à nous la poser directement.
Quelles règles s’appliquent aux salariés en mobilité internationale ?
La mobilité internationale des salariés implique des enjeux complexes en droit du travail, en droit fiscal et en droit de la sécurité sociale. Selon le type de mission (courte ou longue durée) et les pays concernés, les obligations varient par exemple pour le détachement ou l’expatriation. Les avancées de la technologie numérique créent de nouvelles pratiques telles que le télétravail transfrontalier qu’il conviendra d’encadrer dans les régimes juridiques et fiscaux existants.
Nos avocats en droit du travail international vous accompagnent pour sécuriser vos démarches : ils vous aident à rédiger des contrats adaptés (prise en compte des spécificités locales), à calculer les impacts fiscaux et sociaux, et à assurer la conformité des mobilités professionnelles à l’étranger. Ils s’assurent que les règles européennes (règlements fondés sur la coordination européenne) ou bilatérales s’appliquent correctement, pour éviter une double cotisation ou imposition.
-
Quelles sont les différentes formes de mobilité internationale (détachement ou expatriation) ?
Déplier le contenuLe détachement et l’expatriation sont deux formes de mobilité aux implications différentes en matière de contrat de travail et de protection sociale. Le détachement permet au salarié de rester affilié au régime social du pays d’origine (exemple : un salarié français envoyé temporairement en Allemagne reste couvert par la sécurité sociale française). L’expatriation entraîne souvent un contrat local et une affiliation au régime social du pays d’accueil. Nos avocats en droit du travail international vous accompagnent pour sécuriser vos contrats et vous conseiller sur le régime juridique le plus adapté à chaque situation, en France, en Allemagne ou dans un pays tiers, en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global. Ils vous aident notamment à déterminer les modalités d’exécution du travail : durée de la mission, prise en charge des frais, régime de sécurité sociale applicable, imposition des salariés en mobilité, avantages liés à la mission (primes, prise en charge du logement, couverture santé, etc.) et modalités de retour.
-
Comment rédiger un contrat de travail en mobilité internationale ?
Déplier le contenuUn contrat de travail en mobilité internationale doit être soigneusement rédigé pour préciser le régime juridique applicable lorsque le salarié soit doit exercer son travail dans deux ou plusieurs pays soit est embauché par deux ou plusieurs employeurs établis dans des pays différents. Nos avocats en droit du travail international vous assistent dans la rédaction et l’optimisation de vos contrats. Ils s’assurent que vos contrats respectent les réglementations nationales et internationales, en France, en Allemagne ou dans un pays tiers, en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global.
-
Quelles sont les obligations sociales et fiscales des salariés en mobilité internationale ?
Déplier le contenuLorsqu’un salarié travaille à l’étranger, il est essentiel de déterminer son régime de sécurité sociale et sa fiscalité afin d’éviter la double cotisation et des risques de double imposition. Les obligations varient selon les règlements européens applicables ou les conventions bilatérales vis-à-vis d’un pays hors UE. Par exemple, un salarié détaché dans un autre pays de l’UE reste affilié à la sécurité sociale d’origine (formulaire A1), alors qu’un expatrié est soumis au régime étranger. Nos avocats en droit du travail international vous aident à anticiper la mise en conformité avec ces obligations. Ils veillent à ce que vous respectiez les déclarations nécessaires (formulaires sociaux, déclarations fiscales) et à optimiser la gestion fiscale de vos salariés à l’étranger (exonérations, crédit d’impôt, etc.).
-
Est-il possible de faire du télétravail depuis l’étranger ?
Déplier le contenuOui, mais cela soulève des questions juridiques et fiscales. Le télétravail depuis l’étranger peut dépendre des conventions bilatérales de sécurité sociale, des conventions bilatérales fiscal évitant une double imposition telle que la convention fiscale franco-allemand, le droit du travail du pays concerné et du RGPD pour la protection des données. Par exemple, il faut vérifier si le salarié peut légalement travailler à distance tout en restant soumis au droit de son pays d’origine. Nos avocats en droit du travail international vous accompagnent dans la mise en place du télétravail à l’étranger en garantissant la conformité aux réglementations nationales et internationales, en France, en Allemagne ou dans un pays tiers, en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global.
-
Comment organiser une mutation intragroupe à l’international ?
Déplier le contenuLorsqu’un salarié est muté au sein d’un groupe international (par ex. du siège de la société-mère à une filiale située à l’étranger), plusieurs aspects doivent être clarifiés : régime contractuel, statut fiscal, protection sociale, durée de la mission et droits et obligations du salarié en fonction de la législation applicable. Une mutation intragroupe mal encadrée peut entraîner des différends et litiges entre le salarié et son/ses employeur(s) et provoquer des risques de requalification. Nos avocats en droit du travail international vous accompagnent pour sécuriser vos transferts de salariés et rédiger des conventions tripartites conformes aux exigences des législations nationales et internationales, en France, en Allemagne ou dans un pays tiers, en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global.
-
Comment fonctionne le travail intérimaire transfrontalier ?
Déplier le contenuLe travail intérimaire transfrontalier concerne les salariés employés par une agence d’intérim dans un pays, mais destinés à travailler temporairement pour une entreprise située dans un autre pays. Ce dispositif est encadré par des règles nationales et européennes strictes, notamment sur la rémunération, les conditions de travail et la protection sociale. Nos avocats en droit du travail international vous accompagnent pour encadrer contractuellement ces missions en respectant les législations nationales, européennes et internationales applicables.
Vous avez une question ?
N’hésitez pas à nous la poser directement.
Quels sont les meilleurs outils de financement à l’international et comment les sécuriser ?
Pour se développer à l’international, une entreprise a besoin de financements adaptés à ses besoins, mais aussi sécurisés sur le plan juridique. Plusieurs outils de financement et de garanties sont à votre disposition : le prêt bancaire classique, le leasing (crédit-bail), le cautionnement, la garantie bancaire à première demande et la lettre de crédit standby, le crédit documentaire ou encore l’affacturage international, etc. Chacun de ses outils présente des avantages spécifiques selon votre situation : un prêt offre une trésorerie immédiate, le leasing permet de financer du matériel sans immobiliser trop de capitaux, le cautionnement ou la garantie bancaire à première demande ou la lettre de crédit stand-by facilite l’accès au crédit grâce à une tierce garantie ou une caution bancaire, le crédit documentaire sert d’instrument de paiement dans le cadre du commerce international et l’affacturage international permet de transformer vos créances à l’étranger en trésorerie.
Mais ces instruments comportent aussi des risques juridiques importants, surtout à l’international : taux d’intérêt variables, clauses de résiliation anticipée déclenchant des indemnités de remboursement anticipé (IRA), exigences locales sur les garanties, validité des clauses dans des systèmes juridiques étrangers, etc. Une analyse juridique approfondie est donc indispensable avant de signer tout document ou outil contractuel.
Nos avocats en droit international des affaires vous aident à choisir les solutions de financement les plus adaptées à vos objectifs (investissement, développement, gestion de trésorerie) et à sécuriser juridiquement vos engagements en France, en Allemagne ou dans un pays tiers, en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global. Ils vérifient les termes des contrats, négocient les garanties, valident la conformité des cautionnements et vous protègent contre les clauses déséquilibrées ou inadaptées au contexte international.
-
Comment sécuriser un financement international avec un cautionnement ?
Déplier le contenuUn cautionnement consiste à faire intervenir une tierce personne (généralement un dirigeant ou une autre société de votre groupe) qui s’engage à rembourser votre dette si vous ne pouvez pas le faire. À l’international, le cautionnement peut être plus complexe, car chaque pays a ses propres règles en matière de validité formelle et matérielle. Il est donc essentiel de vérifier que le cautionnement est reconnu et peut être exécuté dans le pays concerné. Nos avocats en droit international des affaires vous accompagnent pour rédiger vos contrats en utilisant les clauses contractuelles appropriées, notamment en matière de choix de la loi applicable et désignation des tribunaux compétents. Ils vous aideront dans la négociation et rédaction de tous vos outils contractuels afin de sécuriser au maximum vos financements internationaux en France, en Allemagne ou dans un pays tiers, en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global.
-
Le leasing est-il adapté pour financer du matériel à l’international ?
Déplier le contenuLe leasing (crédit-bail) est une option intéressante pour financer des équipements sans avoir à payer leur coût total initial. À l’international, il permet de répartir les paiements et parfois de bénéficier d’avantages fiscaux dans certains pays. Toutefois, il faut s’assurer que les conditions du contrat de leasing soient précises, notamment concernant l’option d’achat à la fin du contrat, les échéances de paiement et la couverture en cas de sinistre. Chaque pays peut avoir des règles fiscales ou comptables différentes en matière de leasing, ce qui peut impacter le financement. Nos avocats en droit international des affaires vous accompagnent pour négocier les meilleurs termes de votre contrat de leasing à l’étranger et vous protéger contre les risques liés aux réglementations nationales et internationales, en France, en Allemagne ou dans un pays tiers, en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global. Ils vérifient par exemple si le contrat est conforme aux exigences du pays de destination et vous conseillent sur les garanties à inclure pour éviter d’avoir à payer des taxes imprévues.
-
Comment financer ses créances internationales rapidement ?
Déplier le contenuL’affacturage (ou factoring) peut être une solution efficace pour financer vos créances internationales. En vendant vos factures impayées à une société spécialisée (le factor), vous récupérez rapidement de la trésorerie sans attendre le paiement de vos clients. Cela vous permet de réduire les risques de créances impayées, mais il est essentiel de bien comprendre le calcul des frais et les conditions commerciales de l’affacturage, ainsi que la législation du pays où le factor exerce. Nos avocats en droit international des affaires vous conseillent sur le choix du bon partenaire d’affacturage et vous aident à sécuriser vos contrats pour protéger vos créances, en France, en Allemagne ou dans un pays tiers, en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global. Ils vérifient notamment que les cessions de créances soient valides dans chaque pays concerné et que toutes les garanties légales soient respectées.
-
Quels sont les risques juridiques des contrats de financement international ?
Déplier le contenuLes contrats de financement international peuvent comporter plusieurs risques si les conditions ne sont pas correctement négociées. Cela inclut les taux d’intérêt (ceux-ci peuvent varier), les clauses de résiliation (certaines banques imposent des frais élevés en cas de résiliation avant le terme du contrat sous forme d’indemnités de remboursement anticipé), ou encore la désignation du tribunal compétent en cas de litige. Les lois varient d’un pays à l’autre, ce qui peut rendre certaines clauses inapplicables ou invalides. Il est crucial de vérifier la validité des conditions juridiques des contrats, en particulier les clauses de juridiction et de droit applicable, qui pourraient vous désavantager. Nos avocats en droit international des affaires vous aident à sécuriser vos contrats de financement en vérifiant toutes les clauses juridiques importantes. Ils s’assurent que les clauses relatives à la durée, aux modalités de paiement, aux pénalités et aux garanties soient conformes à vos intérêts et respectent les lois locales où le contrat sera exécuté.
-
Comment éviter les pièges des clauses bancaires internationales ?
Déplier le contenuCertaines banques insèrent dans leurs contrats standardisés des clauses contractuelles qui sont dotées d’un champ d’application excessif ou qui manquent de transparence. Certaines clauses (par exemple en matière de désignation de la juridiction compétente) ne sont pas juridiquement valables et peuvent être invalidées par les juges. Mais sans assistance juridique les entreprises ne le savent pas et exécutent ces clauses défavorables et invalides. Nos avocats en droit international des affaires examinent les clauses bancaires internationales et vous aident à négocier des conditions plus avantageuses et à identifier les clauses douteuses et surprenantes dont la validité juridique peut être contestée devant un tribunal.
Vous avez une question ?
N’hésitez pas à nous la poser directement.
Comment réussir une acquisition ou une réorganisation d’entreprise à l’étranger sans prendre de risques inutiles ?
Quand une entreprise est rachetée ou réorganisée à l’échelle internationale, il faut suivre des règles spécifiques selon les pays concernés. Certaines étapes sont obligatoires : audits préalables, obtention d’autorisations locales (par exemple en matière de contrôle des investissements étrangers), publication des opérations, information des salariés ou créanciers, etc. Si ces étapes sont mal préparées, cela peut bloquer l’opération ou créer des risques juridiques.
Nos avocats en droit international des affaires vous aident à structurer l’opération, à respecter les règles locales et à sécuriser tous les documents. Ils veillent à ce que vous soyez en conformité avec les formalités de chaque pays concerné, qu’il s’agisse de fusions transfrontalières, de cessions d’actions ou de parts sociales (Share Deal), de ventes d’actifs ou de fonds de commerce (Asset Deal) ou de toute sorte d’autres restructurations comme par exemple un transfert international de siège en France, en Allemagne, ou dans un pays tiers, en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global.
-
Quelles sont les spécificités à respecter lors d’une cession d’actifs (Asset Deal) à l’échelle internationale ?
Déplier le contenuLorsqu’une entreprise envisage de vendre des actifs ou une branche d’activité (fonds de commerce) à un acheteur étranger, il se pose la question du régime juridique de l’opération. Dans la mesure où les actifs (par ex. un immeuble ou des droits de propriété intellectuelle) ou une branche d’activité (par ex. un fonds de commerce), sont naturellement très fortement liés à leur situation, il est en pratique très rare qu’un repreneur étranger souhaite intégrer ces actifs ou cette branche d’activité) à travers les frontières au sein de son entreprise. Une cession d’actifs ou d’une branche d’activité (fonds de commerce) ne présente quasiment jamais un caractère transfrontalier car le repreneur étranger, en règle générale, préférera constituer dans le même pays où se trouve la société-cible une filiale étrangère qui aura pour mission d’acheter et de devenir propriétaire des actifs ou de la branche d’activité cédés. Nos avocats en droit international des affaires et en fusion/acquisition vous accompagneront dans la structuration et la sécurisation d’une telle opération.
-
Quelles sont les spécificités à respecter lors d’une cession de titres (Share Deal) à l’échelle internationale ?
Déplier le contenuLorsqu’un groupe envisage de vendre une de ses sociétés sous forme de Share Deal, il se pose la question de savoir quel régime juridique doit s’appliquer à la cession d’actions ou de parts sociales. En théorie, s’agissant d’un contrat de vente, le vendeur et l’acheteur ont la faculté de choisir librement la loi applicable. En revanche, en pratique, l’opération d’acquisition d’une entreprise sous forme de Share Deal ne comprend pas seulement l’engagement contractuel (vente ou cession) mais également la transmission (transfert de propriété) des actions ou parts sociales. Or, la transmission des titres (actions / parts sociales) doit forcément être régie par la législation du pays dans lequel la société cible a son siège (lex societatis). Ainsi, pour le vendeur (cédant) et l’acheteur (cessionnaire) de titres d’une société, il est primordial de tenir compte de la réglementation en vigueur au siège de la société. Afin de ne pas compliquer l’opération, il est judicieux de s’aligner sur cette loi (applicable à la société cible) également pour les aspects contractuels de la vente (cession). Pour cette raison, nos avocats en droit international des affaires et en fusion/acquisition vous recommanderont, en règle générale, de choisir, à titre de loi applicable à l’opération de Share Deal dans son intégralité, la législation s’appliquant à la société (lex societatis) et ceci dans un souci de pragmatisme juridique et d’efficacité stratégique.
-
Que faut-il préparer avant de vendre une entreprise à un acheteur étranger ?
Déplier le contenuTout d’abord, il convient de déterminer le schéma de la vente d’entreprise : soit par le biais d’une d’une cession d’actifs, d’une activité opérationnelle ou d’un fonds de commerce (Asset Deal) soit par le biais d’une cession d’actions ou de parts sociales (Share Deal). Dans les deux cas, il faut rassembler tous les documents importants (juridiques, financiers et opérationnels), vérifier les contrats en cours et identifier les risques (juridiques, fiscaux, sociaux, environnementaux, etc.). Il faut aussi savoir si des autorisations sont nécessaires (par exemple, antitrust ou contrôle des investissements). Cette préparation permet de gagner du temps et d’éviter des blocages pendant le processus de vente. Nos avocats en droit international des affaires vous aident à préparer les documents contractuels pour les opérations d’acquisition d’entreprise à l’international et à sécuriser toutes les étapes jusqu’à la signature (signing) et la clôture de la transaction (closing).
-
Quels sont les risques quand on rachète une entreprise à l’étranger ?
Déplier le contenuQuand vous rachetez une entreprise à l’étranger, vous pouvez être confronté à des problèmes juridiques, fiscaux, sociaux ou financiers que vous n’aviez pas anticipés au départ : passif caché, litiges en cours, contrats mal rédigés, ou non-conformité de l’entreprise aux lois locales. Il peut aussi y avoir des différences dans le droit du travail, la fiscalité ou les règles de concurrence qui impactent l’entreprise que vous venez d’acheter. Nos avocats en droit international des affaires vous aident à réaliser un audit juridique complet pour identifier tous les risques avant la signature.
-
Est-ce possible de fusionner deux sociétés situées dans des pays différents ?
Déplier le contenuOui, il est possible de regrouper deux entreprises situées dans des pays différents. Par exemple, dans l’Union européenne, les directives sur la fusion transfrontalière ainsi que les principes de la jurisprudence de la Cour de Justice permettent d’unir deux sociétés de pays différents en une seule entité. Une telle transaction demande de suivre des règles spécifiques dans chaque pays, notamment concernant l’information des salariés, l’imposition des plus-values et les droits des créanciers. Nos avocats en droit international des affaires vous aident à organiser une fusion transfrontalière.
-
Peut-on transférer le siège d’une société dans un autre pays européen ?
Déplier le contenuOui, une société établie au sein de l’Union européenne peut transférer son siège social statutaire dans un autre État membre sans être obligé de procéder à une dissolution-liquidation dans le pays de départ et à une nouvelle constitution dans le pays d’arrivée. Si un groupe souhaite transférer le siège statutaire d’une société française dans un autre État membre (par exemple l’Allemagne) le droit européen permet de transformer la forme sociale française (par ex. une société par actions simplifiées / SAS) en une forme sociale allemande (par ex. une Gesellschaft mit beschränkter Haftung / GmbH) sans porter atteinte à l’identité (personnalité) juridique de cette société. Nos avocats en droit international des affaires vous accompagnent pour préparer et mettre en œuvre un tel transfert de siège social (statutaire) entraînant une transformation d’une SAS en une GmbH.
Vous avez une question ?
N’hésitez pas à nous la poser directement.
Que se passe-t-il quand une entreprise est victime d’une violation d’une obligation non contractuelle ?
Lorsqu’une entreprise subit un dommage causé par un tiers avec lequel elle n’est pas liée par un contrat, on parle de violation d’une obligation non contractuelle. Cela peut concerner des situations variées comme des produits défectueux, un acte de concurrence déloyale, une rupture abusive de négociations commerciales ou encore un délit commis sur Internet.
Dans ce cadre, l’entreprise victime peut engager une action en responsabilité extracontractuelle pour obtenir réparation du préjudice subi. Mais attention : les règles applicables diffèrent selon les pays, et il est crucial d’identifier quelle loi s’applique en l’espèce et quels tribunaux sont compétents.
Nos avocats en droit international vous accompagnent pour analyser la nature de la violation, identifier les recours possibles, et vous défendre efficacement, en France, en Allemagne ou dans un pays tiers, en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global.
-
Quels types de violations non contractuelles peuvent affecter une entreprise à l’international ?
Déplier le contenuLes atteintes non contractuelles peuvent concerner de nombreuses situations dans la vie des affaires, notamment la responsabilité du fait de produits défectueux (un produit cause un dommage à un client ou à un tiers), des actes de concurrence déloyale (parasitisme, désorganisation, usage d’une marque ou d’un nom commercial), la rupture abusive de négociations commerciales et des délits commis sur Internet (usurpation d’identité, diffamation, atteinte à la réputation en ligne, etc). Même en l’absence de contrat, l’entreprise victime peut engager la responsabilité (extracontractuelle) du tiers fautif. Il est essentiel d’agir rapidement pour éviter que la disparition de preuves et les délais de prescription ne compromettent le recours. Nos avocats en droit international vous aident à qualifier juridiquement l’atteinte subie, à réunir les preuves nécessaires et à défendre vos intérêts devant les juridictions compétentes.
-
Quelle législation s’applique lorsqu’une entreprise est victime d’une atteinte par un tiers ?
Déplier le contenuLe droit de l’Union européenne met à notre disposition un instrument juridique universel pour tous les États-membres – il s’agit du Règlement européen dit « Rome II » – lequel permet de déterminer la loi applicable aux obligations non contractuelles. Selon cet instrument juridique de l’UE, c’est en principe la loi du pays où le dommage est survenu qui s’applique. Cela signifie qu’une entreprise française victime d’un préjudice subi à l’étranger peut voir son litige régi par une législation étrangère, souvent différente de sa propre réglementation en ce qui concerne notamment les délais de prescription, les conditions légales en matière de responsabilité extra-contractuelle, l’existence de présomption de causalité et surtout le régime d’indemnisation. Le Règlement européen « Rome II » doit être consulté notamment dans les situations et hypothèses suivantes : responsabilité du fait des produits, concurrence déloyale, atteintes à la propriété intellectuelle, ruptures de pourparlers ou de négociations, atteintes numériques (cyberattaques, diffamation en ligne, violation de données…) etc. Nos avocats en droit international vous assistent pour déterminer la loi applicable à une telle situation et protègent vos intérêts dans le cadre de procédures judiciaires ou arbitrales en France, en Allemagne ou dans un pays tiers en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global.
-
Qui est responsable si un produit cause un dommage à un tiers en raison d’une composante défectueuse fabriquée par un fournisseur ?
Déplier le contenuMême si vous n’êtes pas le fabricant du produit défectueux (car il s’agit d’une composante fabriquée par un fournisseur ou sous-traitant), vous pouvez être tenu responsable en tant que vendeur, distributeur ou importateur du produit défectueux. Ce type de responsabilité est fréquent dans les échanges internationaux. Si un produit que vous vendez est défectueux et cause un dommage, le client ou un tiers peut se retourner contre vous. Nos avocats en droit commercial international vous aident à prévoir des clauses (notamment des clauses de type hold harmless) dans vos contrats conclus avec vos fournisseurs et sous-traitants pour vous protéger en cas de problème. Nos avocats en droit du contentieux transfrontalier et en arbitrage international défendent vos droits et intérêts lorsqu’un litige international est survenu, à la suite d’une problématique de responsabilité du fait des produits, devant les juridictions étatiques ou arbitrales situées en France, en Allemagne ou à l’étranger. Dans l’hypothèse d’une procédure judiciaire ou arbitrale à l’étranger nos avocats en droit international travaillent en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global.
-
Quelle législation s’applique lorsqu’une entreprise est victime d’un acte de concurrence déloyale ou d’un délit commis sur internet ?
Déplier le contenuDans un contexte international, la loi applicable est en principe celle du pays où le dommage se manifeste. En matière numérique ou de concurrence déloyale, cette règle soulève des enjeux majeurs : où la perte économique est-elle concrètement subie ? sur quel marché l’atteinte se produit-elle ? Nos avocats en droit international identifient avec rigueur la législation et la juridiction les plus protectrices pour vos intérêts, afin d’optimiser vos chances de succès, en France, en Allemagne ou dans un pays tiers, en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global.
-
Quelle législation s’applique lorsqu’une entreprise est victime d’une rupture abusive de négociations commerciales ?
Déplier le contenuEn cas de rupture brutale des négociations commerciales à l’international, plusieurs hypothèses doivent être envisagées : la loi du contrat qui aurait été signé si les négociations avaient abouti, la loi du lieu où les négociations ont eu lieu ou où le dommage est survenu. Nos avocats en droit international évaluent précisément le contexte juridique et stratégique de chaque cas de figure, afin d’optimiser une stratégie procédurale et défendre efficacement vos droits, en France, en Allemagne ou dans un pays tiers, en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global.
Vous avez une question ?
N’hésitez pas à nous la poser directement.
Comment respecter les règles sur les données personnelles à l’étranger ?
Quand votre entreprise collecte ou utilise des données (clients, salariés, fournisseurs, etc.) dans un autre pays ou avec un prestataire établi à l’étranger, vous êtes soumis à des règles strictes comme le RGPD en Europe. D’autres pays ont aussi leurs propres lois sur la vie privée (par exemple la CCPA aux États-Unis, la LGPD au Brésil). Si vous ne respectez pas ces règles, vous risquez des sanctions administratives (amendes) et vous exposez à d’éventuels litiges avec des victimes de telles violations.
Nos avocats en droit du numérique et en droit international vous aident à vérifier si vos traitements de données sont conformes à la législation applicable et à sécuriser vos relations avec vos prestataires ou clients en France, en Allemagne ou dans un pays tiers, en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global. Ils peuvent par exemple vous conseiller sur l’adoption de règles internes, sur la documentation nécessaire ou sur la rédaction de contrats conformes.
-
Le transfert de données clients vers l’étranger est-il autorisé ?
Déplier le contenuOui, mais seulement sous certaines conditions. Par exemple, le RGPD impose des règles strictes si vous transférez des données hors de l’UE. Vous devez vous assurer que le pays destinataire offre un niveau de protection adéquat (liste des pays reconnus par la Commission européenne) ou mettre en place des garanties comme des clauses contractuelles types, des règles d’entreprise contraignantes (BCR), ou d’autres mécanismes approuvés. Nos avocats en droit du numérique et en droit international vous aident à mettre en place les bons outils pour transférer légalement vos données à l’étranger. Ils rédigent les clauses contractuelles types et vérifient la conformité des transferts avec le RGPD et les lois locales concernées.
-
Qui est responsable si un prestataire étranger ne respecte pas la protection des données ?
Déplier le contenuC’est généralement votre entreprise, en tant que responsable du traitement. Même si la faute vient de votre sous-traitant étranger, c’est vous qui êtes en première ligne pour répondre en cas de manquement. C’est pourquoi il est essentiel de bien choisir vos partenaires et de sécuriser juridiquement votre relation avec eux. Nos avocats en droit international et du numérique vous conseillent pour limiter vos responsabilités en cas de problème, en France, en Allemagne ou dans un pays tiers, en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global.
-
Faut-il désigner un représentant RGPD dans l’Union européenne ?
Déplier le contenuSi votre entreprise est basée en dehors de l’Union européenne mais cible des clients européens (ou surveille leurs comportements en ligne), vous devez désigner un représentant RGPD dans l’UE. C’est une obligation pour assurer un point de contact local avec les autorités et les personnes concernées. Nos avocats en droit international et en droit du numérique vous accompagnent dans les démarches nécessaires telles que la désignation du représentant RGPD, en vous aidant à choisir le bon profil et à rédiger le mandat du représentant. Ils veillent à ce que toutes vos obligations RGPD transfrontalières soient respectées, en France, en Allemagne ou dans un pays tiers, en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global.
Vous avez une question ?
N’hésitez pas à nous la poser directement.
Comment respecter les règles de concurrence en Europe et à l’international ?
En Europe et dans d’autres pays, il existe des règles strictes contre les pratiques qui faussent la concurrence, comme les accords entre entreprises pour fixer les prix, les quotas, ou limiter l’accès au marché. Si vous ne respectez pas ces règles, vous risquez des sanctions administratives (amendes) importantes. Il est essentiel de vérifier que vos actions commerciales ainsi que vos contrats et partenariats sont conformes à ces règles de concurrence.
Nos avocats en droit de la concurrence et en droit international vous aident à vérifier que vos contrats et pratiques commerciales respectent les règles de concurrence nationales et européennes. Ils passent en revue vos accords commerciaux, vos clauses de prix ou d’exclusivité, et vous conseillent sur les bonnes pratiques (clauses de non-imposition de territoires, information des autorités en cas de fusion, etc.) pour éviter des sanctions.
-
Comment savoir si vos contrats respectent les règles de concurrence ?
Déplier le contenuLes contrats que vous signez doivent respecter les principes d’une concurrence libre et équitable. Il est essentiel d’éviter les clauses qui pourraient limiter la concurrence, comme les ententes sur les prix, les restrictions géographiques abusives, ou la fixation de quotas. Nos avocats en droit de l’Union européenne et en droit international peuvent passer en revue vos contrats pour identifier toute clause susceptible de violer les règles de concurrence et vous assurer qu’ils respectent la législation en vigueur en France, en Allemagne ou dans un pays tiers, en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global.
-
Les pratiques commerciales avec des partenaires étrangers peuvent-elles être problématiques ?
Déplier le contenuOui, certaines pratiques peuvent être considérées comme anticoncurrentielles, même si elles semblent habituelles. Par exemple, l’échange d’informations confidentielles sur les prix ou la division des marchés entre concurrents sont strictement interdits. Lorsque vous travaillez avec des partenaires étrangers, il faut éviter les accords implicites qui limitent la concurrence. Nos avocats en droit de la concurrence vous conseillent sur les bonnes pratiques internationales pour vous assurer que vos accords commerciaux respectent les règles locales et internationales, en France, en Allemagne ou dans un pays tiers, en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global.
-
Comment gérer les fusions et acquisitions tout en respectant les règles de concurrence ?
Déplier le contenuSi vous envisagez une fusion ou une acquisition d’entreprise à l’échelle internationale, il est crucial de vérifier si l’opération ne crée pas une position dominante sur le marché. Une fusion peut être soumise à une autorisation préalable par les autorités de la concurrence (européennes ou nationales) pour s’assurer qu’elle ne fausse pas la concurrence.
Nos avocats en droit de la concurrence vous aident à analyser les implications de votre fusion ou acquisition pour vérifier qu’elle respecte les règles de concurrence, en France, en Allemagne ou dans un pays tiers, en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global.
Vous avez une question ?
N’hésitez pas à nous la poser directement.
Comment gérer les problèmes d’insolvabilité de ses partenaires ou de son entreprise à l’international ?
En cas de dépôt de bilan d’une entreprise agissant à l’international ou faisant partie d’un groupe international, il faut d’abord savoir quel pays traitera la procédure d’insolvabilité et quelle(s) loi(s) s’applique(nt) en fonction du « centre des intérêts principaux » ou du « COMI » (center of main interests) au sein de l’UE. Dans l’hypothèse d’un dépôt de bilan effectué à l’étranger il faut également comprendre comment la procédure d’insolvabilité en application d’une législation étrangère peut affecter votre entreprise et vos contrats (par exemple poursuite ou suspension / résiliation des contrats en cours, déclaration de créances et vérification des créances déclarées).
Nos avocats en droit des affaires internationales et en droit des procédures collectives vous aident à gérer l’insolvabilité et à protéger vos intérêts, en France, en Allemagne ou dans un pays tiers, en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global. Ils vous conseillent sur les mesures à prendre : par exemple, ils vérifient si vous pouvez faire valoir vos créances en priorité parce qu’ils seraient privilégiés ou si vous êtes habilités à demander la revendication de biens dont vous êtes restés propriétaire.
-
Comment savoir quel tribunal est compétent en cas d’insolvabilité internationale ?
Déplier le contenuEn cas d’une insolvabilité sur le territoire de l’UE, il faut déterminer où se situe le « centre des intérêts principaux » (center of main interests = COMI) de l’entreprise débitrice ou du professionnel débiteur. Nos avocats en droit international vous aident à déterminer le tribunal compétent pour traiter l’insolvabilité transfrontalière, en fonction de l’emplacement de vos intérêts économiques, en France, en Allemagne ou dans un pays tiers, en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global
-
Est-ce que l’insolvabilité d’un partenaire ou client à l’étranger peut-elle avoir des conséquences sur l’entreprise ?
Déplier le contenuOui, l’insolvabilité d’un partenaire ou client étranger peut avoir des effets directs sur vos contrats, vos paiements et vos relations commerciales. Par exemple, si un client à l’étranger fait l’objet d’une procédure d’insolvabilité, vous risquez de ne pas pouvoir recouvrir vos créances. Il est essentiel de comprendre comment la procédure d’insolvabilité à l’étranger affecte vos droits et obligations. Certains pays ont des règles spéciales pour protéger les créanciers étrangers, tandis que d’autres appliquent une procédure unique. Nos avocats en droit international et en droit commercial vous conseillent sur la façon de protéger vos droits en cas d’insolvabilité de partenaires étrangers.
Vous avez une question ?
N’hésitez pas à nous la poser directement.
Comment organiser la transmission d’un bien (donation/succession) à l’international ?
La détention d’un immeuble à l’étranger (résidence secondaire, local professionnel, investissement locatif, etc.) implique des règles différentes en matière de succession, de donation, de vente et de fiscalité.
Nos avocats en droit international patrimonial vous accompagnent pour organiser une transmission fluide, sécurisée et fiscalement optimisée dans chaque pays concerné, en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global.
-
Peut-on transmettre un immeuble situé à l’étranger par donation ou succession ?
Déplier le contenuOui, mais vous devez vérifier le droit de propriété local, les obligations à respecter ainsi que la reconnaissance des actes français ou allemand dans le pays où l’immeuble est situé (lex rei sitae).
Nos avocats en droit international patrimonial s’assurent que vos actes soient juridiquement valides dans chaque pays, et vous assistent dans la coordination avec les professionnels locaux (notaires, avocats, fiscalistes, etc.), en France, en Allemagne ou dans un pays tiers, en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global. -
Quel droit s’applique à une succession internationale d’immeuble ?
Déplier le contenuSi vous détenez un bien immobilier à l’étranger, le droit du pays où se trouve ce bien s’appliquera généralement à sa transmission. Toutefois, un règlement européen sur les successions (EU n°650/2012) vous permet de choisir la loi applicable à l’ensemble de votre succession dans certaines conditions.
Nos avocats en droit international patrimonial vous conseillent pour faire ce choix de loi et assurer une transmission conforme à vos intérêts, en France, en Allemagne ou dans un pays tiers, en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global. -
Quelles sont les conséquences fiscales d’une transmission immobilière internationale ?
Déplier le contenuUn bien immobilier transmis par succession ou donation peut être imposé dans le pays de situation du bien (droits de mutation, impôt sur les donations ou successions) mais également dans le pays de résidence fiscale du donateur (défunt) ou du donataire (héritier).
Nos avocats en droit international patrimonial analysent les conventions fiscales bilatérales applicables et vous proposent une stratégie optimale pour réduire la charge fiscale (donation en démembrement, changement de régime matrimonial, holding patrimoniale, etc.).
Vous avez une question ?
N’hésitez pas à nous la poser directement.
Comment gérer un conflit avec un partenaire étranger devant des juridictions étatiques ou arbitrales ?
Quand on entretient des relations d’affaires avec des clients, fournisseurs ou partenaires établis à l’étranger, un litige peut vite survenir : facture impayée, retard de livraison, mauvaise exécution du contrat etc. Ces situations peuvent être beaucoup plus complexes et compliquées lorsque plusieurs pays sont impliqués. Il est donc essentiel de vous doter, en amont de tout litige, des outils contractuels performants qui vous permettent, dans la mesure du possible, de confier le litige aux juridictions étatiques de votre pays ou à des juridictions arbitrales.
Nos avocats en droit international des affaires vous assistent à chaque étape : de la négociation et rédaction des clauses de juridiction (jurisdiction clause) ou d’arbitrage (arbitration clause) jusqu’à la mise en place d’une stratégie de défense et votre accompagnement efficace dans le cadre de procédures étatiques ou arbitrales.
-
Comment recouvrer une facture impayée dans un autre pays européen ?
Déplier le contenuIl existe, au sein de l’Union européenne, une procédure simple appelée « injonction de payer européenne ». Elle permet de réclamer une somme due dans un autre pays de l’Union européenne sans se déplacer. La procédure est rapide et reconnue dans tous les États membres (sauf le Danemark). Nos avocats en droit international des affaires se chargent de préparer le dossier et de déposer la demande pour vous.
-
Quel tribunal est compétent si le litige s’inscrit dans un cadre international ?
Déplier le contenuLa compétence juridictionnelle (tribunaux français ou tribunaux étrangers) peut dépendre de plusieurs facteurs : l’existence (ou pas) d’une clause de juridiction valable et conférant exclusivité, le rôle dans la procédure étatique (demandeur ou défendeur), le lieu d’exécution des obligations (par ex. le lieu de livraison) ou le lieu du dommage occasionné ou subi. Le droit européen prévoit des règles précises et identiques pour tous les États membres (sauf le Danemark) qui permettent de résoudre tout conflit de juridiction (règlement européen « Bruxelles I bis »). Nos avocats en droit international analysent vos contrats et votre situation pour vous orienter vers la juridiction la plus adaptée à vos besoins et intérêts.
-
Que faire si vous êtes assigné devant un tribunal étranger ?
Déplier le contenuSi vous êtes assigné devant un tribunal étranger, il est essentiel de réagir rapidement. Vous avez souvent des délais courts pour agir : contester la compétence du tribunal, vous défendre sur le fond ou chercher un règlement amiable. Chaque procédure étrangère a ses propres règles de défense. Nos avocats en droit international vous aident, en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global, à analyser votre situation et à organiser et optimiser votre stratégie de défense afin de limiter les risques financiers et protéger vos intérêts.
-
Qu’est-ce que c’est l’arbitrage commercial international, et à quoi sert-il ?
Déplier le contenuL’arbitrage commercial international fait partie (comme la médiation commerciale internationale) des modes de résolution alternative des litiges (alternative dispute resolution methods / ADR-methods). L’arbitrage commercial international est une alternative très efficace au contentieux étatique transfrontalier car il permet de résoudre un litige international dans un contexte de B2B, sans qu’il soit nécessaire de se trouver devant une juridiction nationale étrangère, en faisant appel à un tribunal arbitral composé d’un arbitre unique ou de plusieurs (trois) arbitres. Les avantages de l’arbitrage commercial international sont multiples : neutralité des arbitres par rapport la nationalité des parties, souplesse et flexibilité de la procédure, rapidité de l’obtention d’une décision définitive et exécutoire (sentence) grâce à la relativement courte durée de la procédure et à l’absence en pratique une instance d’appel, haut degré de spécialisation des arbitres qui sont nommés par les parties en fonction des spécificités juridiques ou techniques du litige, faculté d’utilisation de la langue anglaise ou même d’autres langues lors des débats et pour la décision (sentence), confidentialité des débats et de la décision (sentence), reconnaissance et exécution (exéquatur) très simples à l’étranger grâce à une convention internationale, compensation des frais d’arbitrage certes élevés avec la faculté de réaliser des économies grâce à la flexibilité et rapidité de la procédure, etc. En revanche, l’arbitrage n’est pas automatique mais doit être choisi par les deux partenaires d’un commun accord, soit dans le cadre d’une convention d’arbitrage (clause compromissoire) insérée dans le contrat initial soit après la survenance du litige dans le cadre d’une déclaration commune (compromis). Il existe deux formes d’arbitrage : l’arbitrage institutionnel lorsqu’une institution se charge de l’organisation de la procédure ou l’arbitrage dit « ad hoc » lorsque ce sont les parties qui se chargent elles-mêmes (et avec l’aide de leurs avocats) de gérer l’organisation de la procédure. Nos avocats en droit international vous aident à rédiger correctement la convention d’arbitrage, à saisir une institution arbitrale ou déclencher un arbitrage ad hoc et vous accompagnent durant toute la procédure arbitrale : saisine du tribunal arbitral (arbitrage ad hoc) ou de l’institution arbitrale (arbitrage institutionnel), nomination du ou des arbitres, rédaction ou validation d’un acte de mission, rédaction de conclusion et préparation des pièces, représentation lors des audiences, interprétation de la décision (sentence), demande d’exéquatur d’une décision (sentence).
-
Lorsque les parties ont choisi l’arbitrage institutionnel quelles institutions arbitrales peut-on recommander ?
Déplier le contenuIl existe plusieurs institutions qui organisent des arbitrages internationaux reconnus dans le monde entier : la CCI (Paris), le LCIA (Londres), le SIAC (Singapour), le CIRDI (Washington, pour les différends investisseur-État), etc. En France, il existe à Paris et à Lyon d’autres institutions arbitrales de haute qualité telles que le Centre d’arbitrage et de médiation de Paris (CAMP), l’Association françaises d’arbitrage (AFA) à Paris et le Centre Interprofessionnel de Médiation et d’Arbitrage (CIMA) à Lyon. En Allemagne, l’arbitrage institutionnel est sans doute moins présent qu’en France et très largement centralisé auprès du Deutsche Institution für Schiedsgerichtsbarkeit e.V. (DIS). Le choix de l’institution dépend de votre positionnement professionnel, du profil de votre partenaire commercial, du secteur d’activité dans lequel vous intervenez ainsi que des enjeux financiers et juridiques du litige. Nos avocats en droit international vous guident vers l’institution la plus pertinente et vous représentent tout au long du processus arbitral.
-
Comment bien formuler une convention d’arbitrage dans un contrat (clause compromissoire) ?
Déplier le contenuIl convient de formuler une convention d’arbitrage avec beaucoup de précision en indiquant, a minima, la forme d’arbitrage souhaitée (arbitrage institutionnel ou arbitrage ad hoc), le siège du tribunal arbitral, le nombre des arbitres, la langue de l’arbitrage, et la procédure applicable. Dans l’hypothèse d’un arbitrage institutionnel il faudra également mentionner avec exactitude l’institution arbitrale qui doit se charger de l’organisation de la procédure. Dans la pratique arbitrale, une clause compromissoire est souvent complétée par une clause de médiation internationale. Dans certains cas et en respectant certaines conditions, il est même possible et parfois judicieux de rédiger une clause « hybride » qui combine les éléments d’une clause de juridiction (jurisdiction clause) avec ceux d’une clause d’arbitrage (arbitration clause). Nos avocats en droit international négocient et rédigent pour vous une clause d’arbitrage valide et efficace qui vous protège réellement.
-
Comment faire exécuter une décision de justice étrangère ou une décision arbitrale rendue à l’étranger ?
Déplier le contenuUne fois que vous avez obtenu une décision favorable (d’un tribunal étatique ou d’un tribunal arbitral), il arrive fréquemment qu’il soit nécessaire de faire reconnaître ou exécuter cette décision étrangère dans le pays dans lequel votre entreprise (qui a gagné le procès) est établie. En ce qui concerne les décisions de justice rendues par une juridiction étrangère il faut distinguer deux cas : si la décision est rendue par une juridiction d’un État-Membre de l’Union européenne les choses sont en théorie très simples : aucune procédure d’exéquatur n’est nécessaire car les décisions sont automatiquement exécutoires sans formalités supplémentaires. En revanche, si la décision a été rendue ou doit être exécutée dans un pays en dehors de l’Union européenne, il faut passer par une procédure appelée exequatur (reconnaissance de force exécutoire) en application d’éventuelles conventions internationales bilatérales. En ce qui concerne les décisions arbitrales (sentences), leur reconnaissance et exécutions à travers le monde est garantie par la Convention de New York sur la reconnaissance et l’exécution de sentences arbitrales étrangères du 10 juin 1958, laquelle est en vigueur dans plus de 160 pays à travers le monde et dont les conditions de reconnaissance et d’exécution ne sont pas trop exigeantes. Nos avocats en droit international vous conseillent et vous accompagnent lors d’une reconnaissance ou d’exécution d’une décision de justice (étatique ou arbitrale) étrangère et vous représentent dans le cadre d’une éventuelle procédure exéquatur.
Vous avez une question ?
N’hésitez pas à nous la poser directement.
Comment saisir les opportunités relatives à l’optimisation juridique de vos opérations internationales ?
Le cadre transfrontalier présente à certains égards un régime juridique plus souple, pragmatique et libéral par rapport à celui réservé aux mêmes opérations dans un contexte purement national. Cette sécurisation et optimisation juridiques des opérations internationales est possible grâce à l’utilisation d’outils juridiques tels que les conventions internationales de droit uniforme, les règlements européens visant à harmoniser les législations nationales ainsi que les procédures de résolution alternative des litiges par les méthodes de l’arbitrage international (ad hoc et institutionnel).
Nos avocats en droit international vous conseillent dans tous les domaines du droit des affaires afin que votre entreprise puisse tirer profit des opportunités relatives à la sécurisation juridique de vos contrats et transactions, à l’optimisation juridique des structures internes de vos entités, à l’amélioration de vos stratégies de développement ainsi qu’à prévention des différends et à la résolution alternative des litiges par la médiation et l’arbitrage.
Comment mieux sécuriser vos contrats par l’utilisation d’une convention internationale de droit uniforme ?
Il existe plusieurs conventions internationales de droit uniforme (par ex.: la Convention de Vienne sur la vente internationale de marchandises du 11 avril 1980) qui offrent un régime universel ou « uniforme » à l’échelle internationale de sorte qu’il ne sera en principe plus nécessaire que les partenaires commerciaux établis dans des pays différents se soumettent à une législation nationale. L’utilisation d’une telle convention internationale de droit uniforme est plus efficace pour les négociations contractuelles et présente surtout l’avantage aux partenaires commerciaux de pouvoir créer un cadre juridique « sur mesure » sans tenir compte des diverses contraintes d’une législation nationale.
Nos avocats en droit international vous expliqueront en détail le potentiel impressionnant de sécurisation juridique de vos contrats grâce à l’utilisation d’une telle convention internationale. Ils vous guideront dans le choix des textes conventionnels et dans la rédaction des clauses contractuelles en tenant compte de vos besoins individuels en vue d’une optimisation juridique de vos relations contractuelles. Nos avocats en droit international vous proposeront la mise en place dans votre entreprise d’outils contractuels visant une meilleure sécurisation de vos échanges avec des partenaires étrangers, en France, en Allemagne ou dans un pays tiers, en étroite coopération avec les confrères et partenaires étrangers de notre réseau a-Global : par ex. : Conditions Générales de Vente (CVG) et Conditions Générales d’Achat (CGA) spécifiques pour vos activités de ventes internationales (export – import).
Comment encadrer vos structures et stratégies de développement commercial dans un cadre transfrontalier ?
Le droit européen gagne de plus en plus d’influence dans tous les domaines du droit des affaires et vous permet de créer pour vos entités nationales (filiales) des structures et processus identiques en conformité avec la législation européenne. Cette uniformisation juridique concerne tous les domaines de « compliance internationale » et vous permet une consolidation et uniformisation juridique de vos entités et outils de commercialisation vis-à-vis des partenaires hors UE.
Nos avocats en droit de l’Union européenne vous accompagnent dans le cadre d’une harmonisation de vos règles et processus internes ainsi que de vos stratégies commerciales sur la base des exigences du droit européen et vérifieront que toutes les entités de votre groupe se sont correctement conformées aux spécificités de la législation et réglementation de l’Union européenne. Nous intervenons à cette fin en France, en Allemagne ou dans un pays tiers, en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers du réseau international a-Global.
Comment gérer vos conflits avec un partenaire étranger grâce à l’arbitrage international ?
Dans la pratique, les partenaires commerciaux ont beaucoup de mal à accepter une clause contractuelle qui donnerait compétence exclusive aux tribunaux nationaux de l’un des deux partenaires. En effet, il est compréhensible que chaque partenaire soit très attaché à la compétence des tribunaux de « son » propre pays et craint d’être automatiquement défavorisé devant une juridiction étrangère. A cela s’ajoute la problématique de devoir le cas échéant mandater un avocat étranger, se rendre aux audiences devant une juridiction étrangère et (faire) traduire tous les documents du procès dans la langue du tribunal compétent. Inversement, les choses sont infiniment plus simples si les partenaires commerciaux ont opté pour l’arbitrage international : le tribunal arbitral est internationalement neutre et généralement plurilingue et accorde aux parties un maximum de liberté et de souplesse dans la gestion de leur procédure. Lorsqu’une décision (sentence) a été rendue par le tribunal arbitral il est beaucoup plus simple de la faire reconnaître et exécuter à l’étranger (hors UE) par rapport à une décision de justice rendue par un tribunal étatique.
Nos avocats en droit international et en droit de l’arbitrage vous conseillent dans le choix de la forme d’arbitrage appropriée (arbitrage ad hoc ou arbitrage institutionnel) et vous recommandent l’institution arbitrale idéale pour vos besoins individuels. Ils vous accompagneront tout au long de la procédure devant la juridiction arbitrale, qu’elle soit établie en France, en Allemagne ou dans un pays tiers, en étroite coopération avec nos confrères et partenaires étrangers de notre réseau a-Global. Ainsi, nos avocats en droit international des affaires vous aident à anticiper des risques procéduraux, à choisir la bonne stratégie de défense et à construire des solutions solides pour réussir vos projets partout dans le monde.
Vous avez une question ?
N’hésitez pas à nous la poser directement.